L'archipel, siège de VINCI à Nanterre
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Construire la ville du futur, l’exemple de l’archipel, siège de VINCI

Construire la ville de demain nécessite d’appréhender les enjeux environnementaux et sociaux actuels comme futurs. Construire la ville sur la ville, c’est éviter l’étalement urbain et imaginer une urbanisation circulaire, vertueuse, au bénéfice des usagers et des générations futures. Illustration avec l’archipel, le siège de VINCI, qui repense l’imbrication de l’entreprise dans la cité. 

Construire la ville du futur : éviter l’étalement urbain et favoriser la mixité 

L’étalement urbain est une réponse – longtemps la seule – apportée à l’afflux des populations vers les villes. Ses inconvénients sont pourtant nombreux : artificialisation des sols,  gentrification, éloignement des bureaux des zones de logement. Il génère des zones spécialisées à fonction unique : emploi tertiaire ou industriel, logement, zone commerciale... et devient également le paradis de la voiture. 

Repenser la ville implique d’intensifier les usages du bâti, c’est-à-dire de créer des espaces modulables dont les usages pourront évoluer dans le temps. Créer une ville de proximité, où sont réunis espaces de travail et de détente, logements et activités culturelles, favorise la mixité des fonctions de la ville comme la mixité sociale 

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Video : construire la ville sur la ville
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L’archipel, le siège de VINCI, construit pour s’intégrer dans la ville de demain  

La construction du nouveau siège de VINCI, l’archipel, constituait un défi technique et répondait à un enjeu double : valoriser les savoir-faire et les métiers du Groupe et s’intégrer dans une démarche d’urbanisation responsable pensée sur le long terme, au service des usagers. 

Le choix, pour cette construction, d’une friche ferroviaire de 300 m de long, longeant le boulevard de La Défense (à Nanterre, Hauts-de-Seine), a permis de recycler des espaces perdus, de construire la ville sur la ville. 

Le vaste projet architectural de l’archipel, qui comprend des bureaux, des commerces ainsi qu’une nouvelle gare pour le RER E, prend place dans « une ville qui assemble les réseaux de transport, l’espace public et celui du travail dans une cohésion sereine, naturelle et généreuse », commente Marc Mimram, architecte du projet. L’archipel est ainsi un « prolongement de l’espace public, qui passe sous et à travers lui avec la gare ». 

La ville du futur est une ville non pas juxtaposée, mais une ville agrégée dans laquelle les fonctions et les bâtiments se trouvent imbriqués les uns dans les autres.

Jean-Paul Viguier, architecte

Jean-Paul Viguier, architecte du projet

Construire la ville en limitant son impact environnemental 

L’impact environnemental de la ville est fort : densité humaine, transports, artificialisation des sols, etc. Si elle contribue au dérèglement climatique, elle a un rôle majeur à jouer pour le combattre. Penser la cité de demain c’est prendre en compte l’impact de la construction sur son milieu (émissions de gaz à effet de serre des chantiers, usage de matériaux pérennes bas carbone, etc.) et appréhender les changements climatiques à venir (risques pluviométriques et hausse des températures) auxquels les bâtiments d’aujourd’hui doivent apporter des réponses, pour le confort des usagers de demain. Ces obligations éthiques et environnementales sont aux origines mêmes des innovations techniques, obligeant tous les acteurs de la construction, des fournisseurs de matières premières aux architectes, des ingénieurs aux décorateurs, à intégrer dans leur vision du bâtiment l’enjeu écologique. 

Béton très bas carbone, réduction des émissions de CO2 des engins, réemploi des matériaux… les innovations des femmes et des hommes du Groupe, distinguées lors du Prix de l’Environnement VINCI, sont au service de la réduction de l’impact environnemental de la construction.  

Des innovations au service de la réduction de l’impact environnemental de l’archipel 

L’archipel, conçu comme une vitrine des innovations et savoir-faire du Groupe, matérialise l’engagement de VINCI de réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre et sa volonté d’atteindre les plus hauts niveaux de certification en matière de responsabilité environnementale.L’utilisation du béton recyclé ou bas carbone, des technologies photovoltaïques en façade, des dalles de régulation thermique à air et de matériaux biosourcés, entre autres, sont le reflet de l’attention portée à l’impact du siège sur son environnement. 

Construire la ville sur la ville : découvrez l’archipel, siège de VINCI 

L’archipel est composé de cinq bâtiments, comme cinq îles interconnectées. 

- 5 bâtiments, dont 4 interconnectés par des passerelles 

- Des espaces pour travailler, se restaurer, se détendre, se réunir 

- Près de 90 terrasses 

- 1 food court, 1 self, 3 cafés 

- 74 000 m2 de bureaux 

- Une capacité d’accueil de 4 000 collaborateurs 

- 1 500 m2 de commerces 

- Labels et certifications : 

Labellisation OsmoZ relative à la qualité des environnements de travail. 

Certifications HQE Exceptionnel (performances énergétique, environnementale, de santé et de confort) et BREEAM Excellent (performance environnementale, sociale et économique)